Publié dans Editorial

MEN, défis et enjeux !

Publié le mardi, 25 août 2020

Docteur Sahondrarimalala Marie Michèle, nouvellement nommée au portefeuille de l’Education nationale (MEN), aura du pain sur la planche. De gros défis et des enjeux complexes l’attendent dans ce département qui utilise avec celui de la Santé publique le maximum de la troupe du personnel de l’administration publique et qui engloutit le plus gros paquet du budget de l’Etat.
Sitôt nommée, sitôt au travail ! Apparemment, Sahondrarimalala Marie Michèle n’a pas de temps à perdre. A peine elle débarque à la « Trano boribory », à en croire aux termes du Chef de l’Etat, la  ministre entrante réunit immédiatement après les procédures d’usage de passation de service les principaux responsables dont les Directeurs régionaux (DRENETFP) pour s’enquérir des défis urgents à relever et des enjeux à atteindre à court et à moyen terme. Elle a pour mission de traduire en actes les Velirano du Président conformément à la vision de l’IEM.
Le plus urgent pour la remplaçante du Docteur Rijasoa Andriamanana consiste d’abord à refaire tourner la grosse machine d’Anosy, le moteur central du ministère ainsi que tous les services déconcentrés régionaux jusque dans les CISCO les plus reculées du pays. Après cinq mois de « vacances forcées » dont deux mois d’attente de la nomination de la remplaçante de l’ex, la machine de l’Education nationale est en quelque sorte « rouillée ». Mais avant toute chose, il va falloir qu’on procède au montage de la nouvelle équipe. Beaucoup s’attendent à ce qu’elle fasse un bon coup de balai à la « Trano boribory ». Ce n’est pas du tout une mince affaire. Tout dépend de la qualité des techniciens choisis. En tout cas, l’opinion croit en la capacité intellectuelle et professionnelle de la nouvelle venue afin d’avoir en mains le contrôle de la situation.
Le défi à terme réside dans l’organisation des examens officiels à savoir le CEPE et le BEPC. Vu le contexte exceptionnel qui prévaut, il faut y dénicher une forme adaptée. Il n’est jamais question de reculer les dates d’examen déjà annoncées : le 1er septembre pour les potaches de la septième (CEPE) et le 14 pour les classes de troisième (BEPC).
En simultané, il convient de préparer la prochaine rentrée scolaire 2020-2021 et établir le calendrier scolaire y afférent. Etant donné les perturbations dues à l’état d’urgence sanitaire, ce sont des défis de taille et on n’a pas le droit de rater. Il faut y ajouter, la gestion de la grogne des syndicats des enseignants qui font la pluie et le beau temps au bon fonctionnement de ce vaste ministère.
Par ailleurs, les enjeux qui s’imposent consistent à regagner la confiance des citoyens. Une condition sine qua non pour que les parents daignent envoyer leurs enfants à l’école publique et améliorant ainsi les taux de scolarisation. Pour ce faire, il existe toute une panoplie de mesures à prendre dont la plus importante revient de droit au rehaussement du niveau des élèves. Ce qui sous-entend logiquement l’amélioration du niveau intellectuel et pédagogique des enseignants.
Etant un vétéran de l’Education nationale, je pense modestement que Mme la ministre doit disposer sous les yeux le tableau de bord exact et complet du MEN dans lequel figurent tous les défis à surmonter et les enjeux structurants à maitriser.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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